• Fractales

     

    Fractales

     

    Quand une situation est bloquée dans la matière, il est inutile de vouloir la dénouer là. C’est comme essayer de déboucher un syphon avec un archet. Plus on essaie de démêler les fils, plus on les emmêle. La seule solution efficace et sensée est de remonter les fils jusqu’à l’origine du nœud. Plus haut. Là où la torsion d’origine s’est effectuée et génère le foutoir d’en bas.

     

    Pour ça, évidemment, il faut être capable de sortir de la réalité, ou plutôt de ce que 99% de l’humanité a adopté comme « la réalité ». Il faut prendre ce que j’appelle la porte dérobée, l’escalier secret.

     

    J’explique : dans ma compréhension actuelle du monde, la vie est une pyramide d’octaves. La fréquence originelle unique, commune à tout ce qui existe, se diffracte en étages successifs et interreliés. Chaque être est ainsi uni à la fois à des octaves supérieures et à des octaves inférieures. Chaque octave fait progresser en connaissance, en amour et en sagesse celle de l’étage inférieur.

     

    Les religions parlent de « saints », « anges », « guides de lumière », « maitres ascensionnés » etc. Je préfère « octaves », parce que je suis musicienne et parce que la musique est ondes, signaux, vibrations. Ca sonne plus physique et moins folklorique à mon oreille, plus ajusté à ma perception.

    Bref. Ce n’est qu’une question de terminologie.

     

    Quand on stagne face à un blocage sur une octave, le mieux est donc de transposer le blocage à une (ou plusieurs, si on en est capable) octave (s) supérieure (s). Cette octave nous envoie les fréquences qui nous manquent à l’étage de la pyramide où nous sommes pour résoudre le problème. Et le nœud, en bas, se défait sans douleur. Parce que l’octave supérieure nous donne à la fois la perspective et l’outil adaptés pour cela.

     

    Je ne sais pas si je l’explique clairement. C’est difficile à imager. Il faudra que je réfléchisse à une autre métaphore.

     

    En tout cas, cette fois encore, monter d’une octave a été la clé (de sol, haha !). Nous avons miraculeusement retrouvé un accord harmonique alors que tout laissait augurer du contraire. Je suis tellement heureuse de cette résolution.

     

    Je donnerais cher pour savoir ce qui se passe dans le référentiel de Stromboli maintenant. J’espère que ce n’est pas trop le bordel. J’ai l’impression qu’il va bien. Qu’il est libéré, qu’il respire mieux. Que même la morale catholique lui fout la paix. A l’octave supérieure, il n’y a pas de morale : elle est totalement inutile. Aucune des croyances à la con qui existent ici sur le mariage, le couple, les relations, la sexualité n’existent là-bas. La seule règle et la seule morale, c’est l’amour. Et tout ce qui le fait grandir. Si un homme et une femme mariés font l’amour sans amour (par routine ou, pire, selon cette injure à l’amour qu’est le « devoir conjugal » - rien que l’expression est aberrante, non ?), c’est conforme aux lois de la culture et de la société mais pas aux lois de l’évolution. Ils ne grandissent pas ensemble. Ils (se) mentent.

     

    Que dire alors de toutes les distorsions que l’humanité ose appeler « sexualité » et/ou « amour », de l’excision au mariage forcé en passant par la prostitution et la pornographie ? Franchement, si je suis sincère, je trouve les humains à peine au-dessus de la barbarie, et encore. Quand on sait que l’énergie sexuelle est une  des plus puissantes, des plus sacrées et des plus créatrices qui soit, c’est à pleurer de voir un gâchis pareil. Et bien sûr, il y a très peu de personnes à qui je peux dire ça ouvertement.

     

    Si deux êtres qui s’aiment vraiment s’unissent dans un plan vibratoire où cette liberté est permise et qu’elle fait encore grandir l’amour entre eux, rien ni personne ne peut salir leur union. Tout simplement parce qu’elle est juste, comme l’est une note accordée avec une tonalité.

     

    Je savais déjà qu’on peut vivre l’amour à distance d’une manière belle et forte, mais je ne l’avais jamais expérimenté avec cette intensité, cette pureté. Merci de m’avoir fait connaître ça.

     

    In fine avevi ragione tu. A l’octave inférieure, pour se trouver et se parler, on n’est vraiment pas doués. Mais pour s’harmoniser à l’octave supérieure… amore, wow !