Je ne connaissais ni l'instrument, ni l'interprète, mais le texte, oui. La chanson d'origine est de Noël Roux et Hubert Giraud, interprétée par Marie Laforêt en 1964, reprise par beaucoup d'autres, comme Bourvil. Je préfère cette interprétation-ci !
On peut vivre sans richesses Presque sans le sou Des seigneurs et des princesses Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse On ne le pourrait pas Non, non, non, non On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire Qui ne prouve rien Être inconnu dans l'Histoire Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse Il n'en est pas question Non, non, non, non Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse Quel joli sentiment Ce besoin de tendresse Qui nous vient en naissant Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire Mais s'il faut rester Des semaines sans rien faire Eh bien, on s'y fait
Mais vivre sans tendresse Le temps vous paraît long Long, long, long, long Le temps vous paraît long
Dans le feu de la jeunesse Naissent les plaisirs Et l'amour fait des prouesses Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse L'amour ne serait rien Non, non, non, non L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable Vous tombe dessus Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable Broyé et déçu
Alors sans la tendresse D'un cœur qui nous soutient Non, non, non, non On n'irait pas plus loin
Un enfant nous embrasse Parce qu'on le rend heureux Tous nos chagrins s'effacent On a les larmes aux yeux Mon dieu, mon dieu, mon dieu
Dans votre immense sagesse Immense ferveur Faites-donc pleuvoir sans cesse Au fond de nos cœurs Des torrents de tendresse Pour que règne l'amour Règne l'amour Jusqu'à la fin des jours