Du 21 au 29 septembre 2019, c'était la Semaine d'Education au Développement durable chez nous au Luxembourg. A cette occasion, j'aurais aimé vous présenter en interview vidéo une nouvelle invitée en direct de Cotonou au Bénin : Madina IDRISSOU, Présidente et fondatrice de l'ONG "Environnement Sain Plus" (ESP).

Malheureusement, comme souvent, la connexion internet avec l'Afrique n'était pas d'une qualité suffisante pour que nous réussissions à enregistrer, aussi j'ai finalement interviewé Madina par écrit :

Qu'est-ce qui t'a motivée à créer cette association ?

L’ONG ‘’Environnement Sain Plus’’ (ESP) est née en 2011 du constat selon lequel les problèmes environnementaux se posent toujours avec acuité et s’aggravent de jour en jour.

La problématique de l’environnement se pose en termes de dégradation du couvert végétal, d’exploitation inadéquate des plans d’eau, de fortes pressions exercées sur les aires protégées, d’appauvrissement des sols, d’assainissement et de croissance urbaine qui font émerger de nombreux problèmes liés à l’habitat.

C’est pour toutes ces causes que j’ai créé l’ONG Environnement Sain Plus.

Peux-tu donner des exemples concrets d'actions menées par l'association ?

Les actions concrètes que nous avons menées au sein de l’ONG :

• Participation aux journées de l’arbre par la mise en terre des plants avec la Mairie de Cotonou ;

• Sensibilisation des élèves mal voyants du Centre des non-voyants à sur la nécessité de maintenir son environnement propre;

• Sensibilisation et formation des femmes BINUKONU de Tchaourou sur les activités génératrices de revenu en intégrant la gestion de l’environnement ;

•  Gestion durable par la pratique du football féminin avec l’équipe Black stone de Cotonou ;

• Formation des jeunes entrepreneurs sur la gestion des déchets issus de leur production (cette activité a été finance par le Fonds National pour le Développement des Activités de la Jeunesse des Sports et Loisirs);

• Formation de Jeunes Filles du Foyer de Jeunes Filles de Ouidah sur les protections hygiéniques.

Tu m'as parlé de l'importance de sensibiliser les jeunes pour faire évoluer les mentalités et les pratiques, afin que les changements soient durables. Que fait l'association en ce sens ?

L’ONG mène une action de sensibilisation et de  veille permanente pour que l’oubli ne prenne pas le dessus. Parce que la pérennisation au niveau de la jeunesse ne sera possible que  grâce à un rappel permanent.

Peux-tu parler plus en détail de l'action de l'association auprès des femmes et des jeunes filles concernant les protections hygiéniques?

De nos jours, les protections hygiéniques sont fabriquées avec beaucoup de matières que nous ne maîtrisons pas. La  gestion de ces protections dans la nature devient un problème environnemental qu’il faut éradiquer car ces protections sont jetées dans  la nature et ne se dégradent pas. Soucieux d’avoir un environnement sain, nous nous sommes engagées à sensibiliser les élèves filles et les femmes sur le fait d’utiliser les serviettes hygiéniques lavables et réutilisables.

Les raisons de notre  choix sont basées sur les faits suivants :

• Elles offrent un meilleur confort ;
• Elles éliminent les mauvaises odeurs ;
• Elles préviennent les irritations et meilleur pour la sante ;
• Elles sont faciles à laver, efficaces, économiques et écologiques.

Quels sont les projets de l'ONG pour l'avenir ?

Nous travaillons actuellement en synergie avec d’autres ONGs sur un projet destiné à la formation des petits de 4 ans à 11 ans sur l’écocitoyenneté. Ainsi que sur un projet de recyclage des déchets  pour la confection des objets utilisables.

D'après toi, quelle est la priorité dans l'éducation au développement durable et comment l'association cible-t-elle cette priorité ?

La priorité dans l’éducation au développement durable est la formation et c’est pour cette raison que l’ONG travaille actuellement sur la formation des tout petits à l’environnement.  

2018-2019

Les graines de coquelicot essaiment et s'aiment... par-delà les frontières

Après la traduction et l'édition en luxembourgeois, allemand et italien du "Coquelicot qui se sentait tout seul",  "Plus seul du tout !", la suite du "Coquelicot...", est maintenant disponible avec des fiches de  vocabulaire élaborées par ses lecteurs eux-mêmes :  merci aux élèves du cycle 4 de Nadine Haupert à Itzig ! Le texte reste édité en français, mais s'accompagne désormais d'un lexique franco-allemand qui guide sa compréhension.

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Avec mon fils de 12 ans, nous proposons, depuis juin 2016, une rubrique "jeux" que nous élaborons ensemble aux lecteurs de la newsletter adressée par la Fondation à ses abonnés qui, comme nous, parrainent un ou plusieurs animaux du zoo du Pal dans l'Allier (France).

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