La Lutiniere

Blog du site www.sylvieptitsa.com

Publié le par *Sylvie Ptitsa*

 

"Le saviez-vous ?" - Aller sur la colline de l'autre

 

Le mois dernier, j'animais un premier atelier : "Ecriture, conte et Communication NonViolente (CNV)". C'est une nouveauté de cette année qui va s'étendre sur plusieurs mois ; je suis heureuse d'avoir pu concrétiser cette envie, car je m'intéressais depuis longtemps à la CNV, sans avoir trouvé encore comment l'intégrer à ma pratique.

Selon Marshall Rosenberg, le créateur de la CNV, "La violence est l'expression tragique de besoins non satisfaits".

Les mots sont des fenêtres (ou des murs) par Marshall B. Rosenberg ...

 

Mon histoire personnelle, relationnelle, professionnelle, a en effet ancré en moi ce constat : la plupart de nos conflits, individuels ou collectifs, proviennent d'un manque de moyens pour comprendre le monde de l'autre et lui permettre d'entrer en douceur dans le nôtre. L'escalade de la violence, à petite ou grande échelle, est selon moi l'expression, tragique, oui, d'un dialogue qui voudrait s'établir pacifiquement et n'y parvient pas.  Il me semble très important de me former à un outil qui offre une autre voie que l'affrontement et de la rendre accessible à d'autres.

Pour préparer l'atelier, je me suis documentée un minimum sur la CNV et j'ai appris cette expression que j'aime beaucoup "Aller sur la colline de l'autre".

 

"Aller sur la colline de l’autre" est une image souvent employée en CNV. Elle décrit cette situation où deux personnes, chacune sur sa colline, observent un pommier dans la vallée qui les sépare. Comme le soleil brille toujours du même côté, seulement la moitié des pommes sont mûres. Quand la personne qui voit les pommes mûres propose à l’autre de faire un gâteau aux pommes, l’autre rétorque que ce n’est pas possible car les pommes ne sont pas mûres. Tant que chacun reste sur sa colline (comprenez, sa vision partielle de la réalité) il peut s’ensuivre une dispute sans fin. Aller sur la colline de l’autre, c’est aller constater qu’effectivement, du point de vue de l’autre, les pommes sont mûres : c’est vouloir comprendre sa réalité, ce qu’il·elle vit, voit, ressent."

(Source : https://cnvfrance.fr/)

 

 

L'art d'aller sur la colline de l'autre. | Sophrologie enfant ...

 

 

Il ne s'agit pas de convaincre l'autre en lui faisant adopter notre point de vue (ce serait une autre forme de violence), simplement de l'inviter à regarder selon notre perspective et d'aller voir selon la sienne. Combien de conflits seraient évités si nous acceptions ce "déplacement" de la pensée, ou, si je le reformule avec mes propres mots, ce changement de référentiel ?

Pour ceux qui souhaitent creuser plus avant le sujet, je remets ci-dessous une émission que j'avais faite avec Nathalie Ebner : "Communiquer : se relier à soi, se relier à l'autre".

 

 

En savoir plus sur la CNV

Replay : "Communiquer : se relier à soi, se relier à l'autre"

Voir d'autres "Le saviez-vous ?" de La Lutinière

 

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M
Je ne connaissais pas l expression mais bien M.Rosenberg.J aime bcp la CnV pr adoucir / regler les differents/ conflits.On devrait ts apprendre..

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