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Si les nuits d'été on passe des heures à regarder l'ciel À attendre le passage éclair des étoiles filantes C'est que le charme de la vie a un plus beau potentiel Quand les choses sont fragiles et les secondes fuyantes
L'étoile filante ne s'installe pas, elle s'envole et disparaît On l'attend, on l'espère pour un plaisir furtif Il faut saisir l'instant, pas la seconde d'après Les bonheurs les plus intenses sont souvent fugitifs
Le précaire ça génère, l'émotion s'accélère Pour défaire et refaire, laisser faire l'éphémère Pour se sentir vivant loin des routines amères Laisser taire l'ordinaire, laisser faire l'éphémère
Rien n'est jamais fini, jamais figé, jamais éternel C'est juste un prêt la vie, un trait léger de craie dans le ciel Rien n'est jamais perdu, jamais foutu, jamais immobile Y a pas d'avant, pas d'après, rien d'indélébile sur cette Terre Que de l'éphémère
Il ne restera rien de nos livres, de nos rimes, de nos lignes, de nos vies furtives et fragiles On s'en va dans l'abîme, dans le vide mais qui sait, on laissera même un film, un faisceau dans la nuit Il ne restera rien de nos livres, de nos rimes, de nos lignes, de nos vies furtives et fragiles On s'en va dans l'abîme, dans le vide mais qui sait, on laissera même un film, un faisceau dans la nuit
Que de l'éphémère Laisser faire l'éphémère Les jours passent et tout s'efface Les jours passent...
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Grand Corps Malade solo, c'est déjà une merveille... Associé à Ben Mazué et Gaël Faye, ça donne ce petit bijou ! Je crois que je vais m'offrir cet album !
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