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    Ils ont testé "le français autrement"... Ce qu'ils en pensent :

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    Dimanche 30 Novembre 2014 à 17:51
    J'ai participé avec ma classe au projet "Coquelicot hors frontières" de 2012 à 2014. Voici en quoi cette expérience a été positive pour ma classe de cycle 4 et pour moi-même :

    - Les enfants sont toujours intéressés quand on leur propose quelque chose de nouveau.

    - J’ai vu des enfants motivés car ils trouvaient enfin un but à leur apprentissage scolaire. Dans notre projet, il y avait même plusieurs buts :

    1. terminer nos histoires pour les voir publiées
    2. travailler tous ensemble avec un auteur
    3. présenter nos écrits à un public (parents et enseignants)
    4. faire connaître notre travail à travers la presse locale

    - Les enfants luxembourgeois vivaient enfin une situation dans laquelle ils utilisaient le français de façon authentique. Très souvent, ils ne parlent français en classe qu’à l’instituteur, qui parle aussi d'autres langues. Cette fois, les élèves parlaient français pour faire ensemble un livre en français, avec un auteur français (même si Sylvie parle aussi allemand).

    -Le français n'a jamais été imposé: chaque enfant restait libre d'exprimer ses idées en français ou en allemand, selon ses capacités. Ceux qui étaient les plus à l'aise aidaient leurs camarades. Ainsi, nous avons vus les non francophones prendre confiance en eux et s'exprimer de plus en plus au fil du projet.

    - Cette façon de travailler est porteuse de sens : faire un livre, qui sera produit par toute la classe, en collaboration avec un auteur, pour être publié et lu. Les enfants n’ont pas appris pour réussir des tests, mais pour partager et valoriser leurs savoir-faire.

    - Ce projet transversal a permis à chacun de réinvestir des connaissances acquises en classe (toutes matières confondues) avec des méthodes traditionnelles. Les apprentissages "classiques " (vocabulaire et grammaire, par ex) n'ont pas été supprimés, mais utilisés POUR ATTEINDRE UN BUT.

    -Chaque élève a trouvé un moyen de s'impliquer à partir de sa culture et de ses compétences. Nous avions par exemple un élève d'origine étrangère, très faible en français au départ, qui a trouvé sa place dans le projet quand nous avons commencé à illustrer les textes : en dessin, il était très fort ! C'est à partir de ce moment qu'il s'est mis à faire de gros progrès en français, parce qu'il voulait communiquer ses envies et ses idées. Il se sentait valorisé.

    Pour nous tous, cette expérience a été une grande réussite. C'est pourquoi nous avons donné ce titre à notre article dans la presse. Et cette année, bien sûr, nous commençons un nouveau projet !
    2
    Lundi 1er Décembre 2014 à 21:00
    Voici mon témoignage concernant ma collaboration de conteuse avec Sylvie Ptitsa, écrivain.

    Nous avons travaillé ensemble à plusieurs reprises, dans un plaisir partagé également par le public :
    -autour de lectures à deux voix pour enfants ou adultes
    -autour d’ateliers « conte et écriture » pour les 6-10 ans.

    Chacun de ces ateliers durait 2h et associait :
    -une histoire (de Sylvie ou d’un autre auteur), racontée à 2 voix
    - des jeux d’écriture en lien avec le texte lu, individuels ou de groupe, pour favoriser au maximum l'interactivité en français.

    Apprendre le français aux enfants par des histoires et des jeux, mais aussi et surtout à partir des mots des enfants, est à mon avis une excellente approche pour qu’ils s'approprient la langue, qu’ils soient francophones ou non.

    Ecrire des histoires avec les enfants, d’après LEURS idées, comme le propose Sylvie, me semble aussi particulièrement adapté au contexte multilingue luxembourgeois.

    Sylvie BEYTHAN-ORY, conteuse
    www.raconte-moi-encore.lu
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    Myriam Tchanilé
    Vendredi 2 Janvier 2015 à 16:25
    Lire un livre, tout le monde peut le faire, seul au fond de son lit ou à plusieurs dans une salle de classe. Quand arrive ensuite le moment de rencontrer la personne qui l'a écrit, c'est une toute autre affaire. Là, les mots prennent tout leur sens. Et un moment magique prend place...

    Beaucoup d'élèves ressentent l'écriture d'une rédaction comme une corvée. Ils n'ont pas d'idées ou ne savent pas quoi écrire. Et quand arrive une personne pour qui écrire est vital et "amusant", ils ouvrent les yeux et découvrent que l'écriture, c'est aussi source de plaisir. Beaucoup de questions sont alors posées à l'auteur et les réponses fusent et font réfléchir. Et si quelques uns de mes élèves voient alors les nouvelles possibilités qui leur sont offertes à travers l'écriture, j'ai gagné mon pari !

    Nous avons gagné notre pari ;-)

    Myriam Tchanilé, professeur des écoles en primaire (France, 57)
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    Nadine Haupert
    Vendredi 2 Janvier 2015 à 16:25
    Voici quelques réflexions sur les avantages de notre travail en commun :


    - créer une situation authentique (un auteur en classe) ce qui donne une motivation supplémentaire aux enfants,

    - permettre l'échange d'idées entre un enseignant et un auteur,

    - avoir la chance de travailler avec une personne francophone, ainsi les enfants sont obligés de parler en français,

    - dépasser le cadre traditionnel, ordinaire, c'est-à-dire créer ensemble une histoire, ce qui est plus motivant que d'écrire des exercices fermés…


    Nadine Haupert, enseignante en école primaire (Luxembourg)
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    Marie-Lyne Keller
    Vendredi 2 Janvier 2015 à 16:25
    Cela fait deux ans qu'un concours de lecture est organisé au lycée Robert Schuman de Luxembourg pour toutes les classes de 7ème.

    Le plus beau prix remporté par les 20 meilleurs élèves du concours a été la rencontre avec Sylvie Ptitsa.

    Le fait de rencontrer l'auteur de l'ouvrage qu'ils venaient de lire pour le concours ("Le coquelicot qui se sentait tout seul"), de pouvoir en discuter, d'en savoir plus sur la vie d'un auteur et la genèse d'un livre a constitué une expérience inoubliable et a motivé un très grand nombre d'élèves à participer au concours.

    Marie-Lyne Keller, professeur au lycée Robert Schuman
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    Catherine Farrugia
    Vendredi 2 Janvier 2015 à 16:25
    Enseignante dans une classe atypique de CE1-CM1, j'ai pris et continue de prendre un plaisir fou à travailler la lecture-littérature autrement.

    En effet, ancrer des situations d'apprentissages dans le réel, le vécu des enfants par le lien direct, "en vrai" avec un ou une auteur(e)a été un déclencheur fort pour donner envie de lire aux enfants.
    Ce travail direct avec l'auteur permet de donner tout son sens, non seulement à la découverte d'histoires écrites par une auteure que nous avons la chance de côtoyer, mais aussi à un travail pluridisciplinaire pour atteindre des objectifs définis et des compétences à évaluer.


    La motivation, le plaisir de lire, de découvrir, de communiquer, de participer collectivement à un projet éveillent tous nos sens au quotidien et nous en redemandons!
    Personne ne reste sur le carreau, chacun avance à son rythme, le bilan des lectures est fait en fin de période, sans compétition mais plutôt avec l'envie de vouloir en faire ou plutôt lire plus.

    Merci à Sylvie de nous offrir la possibilité d'interagir, de partager nos émotions et de participer à des projets concrets, qu'ils soient finis ou en cours.


    Catherine, professeur des écoles en primaire (France, 57)
    7
    Dimanche 18 Janvier 2015 à 19:07

     

    Ici l'article dont parle Sven Fournelle :

    http://klass.fournelle.lu/index.php?option=com_content&view=article&id=273:eine-unerwartete-erfolgsgeschichte&catid=58&Itemid=199&lang=fr

    J'ajouterai que pour une première expérience avec des élèves luxembourgeois, celle-ci a été pour moi aussi un vrai plaisir et un enrichissement, tant professionnels qu'humains.  

    Sur "Coquelicot hors frontières :

    http://lalutiniere.eklablog.com/coquelicot-hors-frontieres-projets-passes-presents-futurs-a112993856

    8
    Dimanche 18 Janvier 2015 à 19:09

     

    Quelques exemples de paris gagnés avec Myriam Tchanilé et ses élèves :

    http://lalutiniere.eklablog.com/turbo-et-turbine-ou-la-dynamique-des-deux-bobines-copines-a112993648

    9
    Dimanche 18 Janvier 2015 à 19:12
    10
    Dimanche 18 Janvier 2015 à 19:14

    Le concours organisé au lycée Robert Schuman avec Marie-Lyne Keller :

    http://lalutiniere.eklablog.com/journee-mondiale-du-livre-2013-concours-de-lecture-a112993694

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