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                         Alma mía
     
    Alma mía, sola siempre sola
    Sin que nadie comprenda
    Tu sufrimiento, tu horrible padecer
    Fingiendo una existencia siempre llena
    De dicha y de placer, de dicha y de placer
    Si yo encontrara un alma como la mía
    Cuantas cosas secretas le contaría
    Un alma que al mirarme sin decir nada
    Me lo dijese todo con la mirada
    Un alma que embriagase con suave aliento
    Que al besarme sintiera lo que yo siento
    Y a veces me pregunto qué pasaría
    Si yo encontrara un alma como la mía
    Un alma que al mirarme sin decir nada
    Me lo dijese todo con la mirada
    Un alma que embriagase con suave aliento
    Que al besarme sintiera lo que yo siento
    Y a veces me pregunto qué pasaría
    Si yo encontrara un alma
    Si yo encontrara como la mía, ooh ooh ooh
                                                        Auteur-compositeur : Maria Grever.
      
                           
                                Mon âme
     
    Mon âme, seule toujours seule
    Sans que personne ne comprenne
    Ta souffrance, ton horrible souffrance
    Simulant une existence toujours remplie
    De joie et de plaisir, de joie et de plaisir
    Si je trouvais une âme comme la mienne
    Combien de choses secrètes je lui dirais
    Une âme qui me regarde sans rien dire
    Et me dirait tout du regard
    Une âme qui m'enivre de son souffle suave
    Qui, en m'embrassant, ressente ce que je ressens
    Et parfois, je me demande ce qui se passerait
    Si je trouvais une âme comme la mienne
    Une âme qui en me regardant sans rien dire
    Me dirait tout d'un regard
    Une âme qui m'enivre de son souffle suave
    Qui, en m'embrassant, ressente ce que je ressens
    Et parfois, je me demande ce qui se passerait
    Si je trouvais une âme
    Si je trouvais une âme comme la mienne, ooh ooh ooh
     

     

    En espagnol, pour changer !

     

    Auguste RODIN - "La cathédrale"

    Cliquez pour écouter le morceau.

     


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    Expérience

                                                         (c) Sylvie PTITSA

     

    Dans la série "mystères", je n'ai pas que celui de mes émotions musicales à résoudre.

    Le texte que j'écris en ce moment est non seulement inattendu (je n'ai écrit ni publié aucun livre depuis "Plus seul du tout!" en 2014), mais il ne ressemble à rien que j'aie écrit auparavant.

    D'abord, il prend la tournure d'un roman, genre auquel je ne me suis jamais essayée, préférant les textes courts.

    Ensuite, sa structure est très particulière : je suis à la fois créatrice et protagoniste de l'histoire, et ce à différents niveaux.

     

    Que l'inspiration se nourrisse du vécu de l'artiste, d'accord (c'est le cas dans "La belle entente" par exemple). Que la conscience ait plusieurs étages et qu'il soit possible de voyager d'un étage à l'autre (comme dans une tour avec un ascenseur), c'est aussi une évidence et une réalité pour moi depuis plusieurs années. Que des personnages d'une histoire puissent correspondre à différents étages de la tour, j'arrive à aller jusque là.

    Mais que la fiction engendre la réalité et devienne capable de la transformer ?

    Ou alors... ce ne serait pas une fiction ?

     

    Il doit me rester des affinités avec la fameuse chercheuse de vérité d'autrefois car l'artiste en moi se sent vraiment perplexe devant l'évolution de son travail. En plus, certains chapitres me viennent avec des connaissances dans des domaines très éloignés de mon expérience de vie. Je ne connais rien à la physique et très peu l'alchimie. Comment est-ce que j'en arrive, dans ce texte, à parler par exemple de la fission de l'atome ?

    Je me suis réveillée un matin avec ces mots en tête : "fission de l'atome". J'ai cherché sur Wikipédia ce que c'était. Je n'ai rien compris (comme d'habitude en physique). Puis j'ai commencé à écrire et tout s'est articulé logiquement. Et c'est presque toujours ainsi pour ce texte-ci. Je me réveille tôt le matin (enfin, la nuit !), je commence à écrire et le texte me vient presque d'un seul trait. Je ne retouche jamais beaucoup mes textes, mon premier jet est en général le meilleur, mais là... le processus créatif me déroute. Bien, être déroutée doit être le meilleur moyen d'éviter la routine !

     

     

     

     

    Bref, comme ce nouveau texte devient très personnel et intime, j'ai décidé de ne plus le laisser en accès public. Je vais l'utiliser pour faire une expérience. Malgré mes airs perchés, j'ai quand même été une fille rationnelle et cartésienne les 25 premières années de ma vie avant de me faire retourner comme une crêpe. Et j'aime bien passer mes intuitions au crible de l'expérience avant de les valider, histoire de ne pas gober n'importe quelle fantaisie de mon esprit toujours imaginatif.

     

    Donc, je vais crypter ce nouveau texte avec un mot de passe, sans lequel il sera impossible d'ouvrir ses pages.Et de deux choses l'une :

    Soit il existe vraiment une communication via les plans subtils et le mot de passe sera trouvé.

    Soit je suis en plein délire et dans ce cas, ce n'est pas la peine de poursuivre ce texte et encore moins de le rendre visible.

    L'expérience le dira ! 

     


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    Il y a quelques jours, je vous parlais de mon lien particulier avec le violoncelle, le yiddish, l'hébreu et de ma découverte de Maya Belsitzman (ici). Comme ces derniers temps, je me réveille au milieu de la nuit sans envie de me rendormir (3h ce matin!), je me lève, j'écoute beaucoup de musique et j'écris. Je suis tombée sous le charme de cette sérénade de Schubert  (D.957, "Le chant du cygne"), la dernière écrite avant sa mort, que Maya réinterprète ici d'une manière très personnelle avec son compagnon, Matan Ephrat, percussionniste. Je ne comprends pas les paroles, mais encore une fois, ce morceau me touche d'une manière particulière, pas uniquement musicale, que je suis incapable d'expliquer. Je frissonne en l'écoutant. Cliquez sur l'image pour l'entendre.

     

     

     Marc CHAGALL - "Les amoureux de Saint Paul de Vence"


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    Si tu veux fleurir au printemps oh mon frère

    Fais comme l'arbre en hiver

    Assouplis tes croyances allège ton credo

    Laisse le vent sans fin défaire tes feuillages

    Fais place nette au gel à la pluie aux matins

    Pactise avec le ciel

    Creuse la terre nue à même le sang de tes racines

    Sois graine enfouie dépossédée de tout abri

    Et laisse sur chaque branche en toi chanter l'oiseau

    A claire-voie dans le soleil.

     

    Jean Lavoué

    "La vie comme une caresse"


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    Lessivage

     

    Dans l’Albedo, le nettoyage ou l’affinage vibratoire se poursuivent, par vagues successives. Les vibrations les plus lourdes ont été dissoutes dans l’œuvre au noir avec les carapaces, mais il reste des scories, des mémoires qui, à leur tour, remontent à la conscience et doivent s’alléger. La totalité de l’être est passée au tamis : les cristallisations les plus denses ont été évacuées, mais il reste des concrétions à désagglomérer. Ce processus s’étend sur la durée. Il peut être d’autant plus long que, si les âmes sont suffisamment préparées, elles vont épurer non seulement les mémoires de leur histoire individuelle, mais aussi, parfois, celles de leur lignée familiale ou celles d’autres vies. Le bagage de traumas qui remonte s’en trouve démultiplié et l’accumulation de souffrances à traiter peut provoquer une réaction de rejet, de saturation ou de survoltage qui déclenche alors une « crise ».

     






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