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    Au Pays des Trois Frontières - Autour de Preisch (France)  

     

     

       
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    Au Pays des Trois Frontières - Rodemack (France)  

     

     

     

     

    PHOTOS - Black& white (ou presque) 6804 (Copier)    Black & white (ou presque) 
       

     

     

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     Crocus in the snow with diamonds

     

     

     

     

    PHOTOS - Les maîtres verriers de Kosta Boda (Suède)  

     Les maîtres verriers de Kosta Boda (Suède)

     

     

     

     

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    La fée trouée de soleil   Zotoportraits (mes)
         

     


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    Divers-0955--Copier-.JPG   

     

    Je vous invite à découvrir sur mon blog un texte qui n'est pas de moi, extrait d'un conte pour lequel j'ai eu un véritable coup de coeur :

      

    "Le gardien de ce qui..."

         


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    Ca n'existe pas ?!

     

     

    Un dindon qui se croise les bras

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Affirment Yanis et Lucas.

     

    Un mouton qui nage dans un lac froid

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Ajoutent Perrine et Alexia.

     

    Un hippopotame à poils ras

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    S’exclament Chloé, Marco et Lucas.

     

    Une baleine avec des rastas

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Murmurent Alexis, Tiphaine et Thomas.

     

    Une sauterelle qui aime l’opéra

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Soupirent Morgane et Mandy.

     

    Une grenouille qui danse la salsa

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Protestent Dorian, Florian et Malaury.

     

    Une coccinelle amoureuse d’un boa

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Pouffent Jade, Duncan et Rabia.

     

    Un éléphant rayé de haut en bas

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Rigolent Margot, Lucas et Clara.

     

    Un dauphin qui porte un pyjama

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Remarquent Sofiane, Lucas et Thomas.

     

    Une fourmi qui vous croque les doigts,

    Ca n’existe pas, ça n’existe pas !

    Cessez de délirer, sac à peau de fesses !

    S’écrie, tout énervée, la maîtresse.

     

    Ca existe, ça existe,

    Oh si !

    Dit l’artiste, qui renchérit :

    « Tout est possible en poésie » !

     

                                    

                      

      (c)  Sylvie PTITSA

    (2009)

     

     


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    Mais ça, c'était avant

     

     

    Active. C’est ce que j’étais. A tous les sens du terme. Economiquement : j’exerçais un métier, que j’aimais passionnément. Je me dévouais à lui corps et âme, je lui consacrais la majeure partie de ma vie, de mon temps, de mes forces; mes espoirs, mes défis, mes combats. Quotidiennement : même dans mon temps « libre », j’éprouvais le besoin de bouger, de m’« activer », d’être « efficace ». De remplir. Je m’en rends compte maintenant : j’avais horreur (et une peur démesurée) du vide. De me retrouver face à cette sensation de béance intérieure, de néant absurde, total. Je me bourrais d’occupations et de passe-temps, choisis ou imposés, pour colmater ce vide. Je saturais mon espace et mon temps d’un fatras d’objets, d’intérêts, de relations, de rendez-vous pour ne pas pouvoir m’asseoir le plus petit instant face à cette source d’angoisse fondamentale : moi. Je ne voulais pas, surtout pas faire connaissance avec ces ennemis féroces et terrifiants tapis dans mon ombre. Je préférais nourrir l’ombre. C’était plus simple, plus sain, plus rassurant, plus rentable… plus « payant ».

     

    Ca, c’était avant.

     

    Avant le « temps mort ». Accident, retraite, licenciement, pause… ce temps porte un nom différent pour les uns et les autres, mais sa réalité brutale est la même pour tous. La seule chose qui diffère, c’est la façon de l’aborder, de le vivre. J’ai d’abord nié. En bloc. Des mois durant, j’ai été dans un refus et une rage bouillants d’avoir dû « m’arrêter ». Ma pensée déchaînée tournait comme un fauve en cage. Je ne voulais pas de cette vie « au rabais ». Je me sentais inexistante, diminuée, bafouée. Plus tard vinrent l’abattement, la dépression… Il m’a fallu du temps pour apprivoiser ce nouveau mode de vie. Pour apprendre à aimer la lenteur, le silence… même la solitude. J’ai fini par retrouver un travail, oui… un travail de deuil. D’autant plus ardu que j’avais amoncelé tant d’obstacles contre lui, tant de barrières entre moi et moi… Il m’a fallu errer dans des plaines d’accalmie, franchir des pics de révolte, m’extirper de marécages infestés de pensées négatives… combattre, un à un, mes illusions, mes retards, mes cauchemars.

     

    Ce fut long. Et âpre.

     

    Aujourd’hui, je contemple les « actifs » (les hyperactifs !), cette horde grandissante autour de moi, non plus avec envie, mais avec une compassion où n’entrent plus ni dédain, ni fiel. Je les regarde courir, je les écoute vrombir, je sens la trépidation de leur « activité » faire trembler la planète… et je les plains. De ne rien savoir encore de l’essentiel. De passer à côté de tous ces détails infimes qui rendent la vie belle, précieuse, unique.

     

    Par une alchimie qui me dépasse, mon temps mort a fini par devenir vivant, vibrant. Il rayonne d’une vie cachée dont ils n’ont pas idée. De mon lit, immobile entre mes quatre murs, je fais le vœu qu’à leur tour ils puissent entrer un jour dans ce mystère, avant qu'il ne soit trop tard et que la vie ne les stoppe en pleine course.

     

                Sylvie PTITSA

    Texte placé sous copyright

     

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    7 commentaires
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    Travelling

     

     

    Trois mois que tu m’écrases. Chaque fois que je me redresse, à nouveau tu me piétines. Mais même si, du matin au soir,  tu me marches sur la tête, mon intelligence simple me souffle qu’en vérité, c’est toi qui marches sur la tienne. Foi de brin d’herbe…

     

    Neuf siècles que tu me grimpes dessus. Que tu te presses contre moi. Que tu m’assailles de ton désir cupide… Tes billets ont poussé autour de moi comme des champignons. Récemment sont apparues tes étincelles sans lumière, avides elles aussi, voleuses d’images ; elles crépitent de tous côtés dans une atmosphère d’orage. Sous mes yeux stupéfaits, une nouvelle guerre s’est déclarée autour de moi: celle de la meilleure photo, la plus originale, la mieux cadrée, la plus valorisante surtout pour ton profil Facebook… Tu crois que je ne sais pas ce que c’est ? Bien sûr, tu crois que je ne perçois rien de ton petit manège. Tu trouves juste que ça fait « branché » d’avoir posé à côté de moi, tu m’exhibes parmi tes souvenirs comme un trophée. De guerre lasse, j’ai au moins trouvé un stratagème pour t’empêcher de me monter dessus. En masse… Je penche maintenant suffisamment pour que mon ascension te soit interdite. Tu n’as plus de prise sur la tour de Pise (sauf celle de tes satanées mitrailleuses-cliqueuses). Ma pierre s’enfonce dans les sols meubles sans que tu soupçonnes la véritable cause de mon déséquilibre. Tu ne pénètreras plus l’intimité de mon corps blanc. Tu décrètes que les pierres n’ont pas de conscience. Mais toi ? …

     

    Cinq millions d’années que je te contrôle. Que je tire les ficelles de ta pauvre intelligence dans l’obscurité. Ton actualité me laisse penser que j’ai encore un avenir prometteur devant moi. Tapie depuis ta Préhistoire dans la zone la plus reptilienne de ton cerveau, je te dirige et te manipule presque sans entraves. Tu ne te doutes même pas que je te gouverne. Moi, la grande Peur surgie du fond des temps, l’insécurité première et viscérale sur laquelle se base toute ta petite vie.

     

    Quatre milliards et demi d’années que je brûle de m’ingérer dans tes affaires. Que je me désole du spectacle qui, faisceau après faisceau, entre dans ma lumière. Je continue à prendre soin de toi, l’enfant terrible de ma galaxie. Je continue à accepter patiemment que tu déshonores notre grande famille, et j’ai même encore assez de bonté pour te laisser utiliser ma chaleur et ma lumière pour tes nouvelles énergies « propres »… Il est heureux pour toi que je n’aie pas de volonté « propre ». Moi qui pourrais te détruire d’une seule éruption, parfois, je suis tenté de faire place nette sur ta planète pour te redonner une chance, pour ne plus bouillir ainsi de colère, de désespoir, de honte. Tu as de la chance que je ne sois pas roi, - un roi-Soleil aussi absolu que cet ancêtre à toi qui usurpa mon nom…

     

    Des années-lumière que j’espère. Que tu mets mon amour à l’épreuve, seconde après seconde. Que je te défends, te soutiens, te protège contre la vindicte qui enfle. Que je t’épaule en silence avec une fidélité sans faille. Tous m’ont réclamé ta suppression. Surtout ces derniers temps... ces temps derniers. La Civilisation, la Nature, la Terre… plus personne ne te supporte.  Même les habitants des planètes dont tu ignores l’existence s’inquiètent de te voir mettre en danger l’univers entier… comment pourrions-nous te laisser faire sa « conquête » ?! Le chœur du monde est unanime : tu es la verrue du cosmos. Tu es le paria de la Création. Tu es le Raté d’entre toutes les espèces.

     

    Il n’y a plus que moi pour te soutenir.

    Il n’y a plus que moi qui croie en toi, qui ne crois pas en moi.

     

    Maintenant, m’aideras-tu ?

     

     

                Sylvie PTITSA

    Texte placé sous copyright

     

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